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La mobilité professionnelle est soutenue au niveau européen via différentes aides TMS "Targeted mobility scheme".

Les aides TMS - « Targeted mobility scheme » : en quoi consistent-elles ?

Qui peut solliciter les aides TMS ?

TMS - Targeted mobility scheme vise à soutenir les personnes âgées de minimum 18 ans et sans limite d’âge, commençant une nouvelle expérience professionnelle à l’étranger.

Pour bénéficier de ces aides, vous devez être un citoyen d'un des Etats membres de l'Espace Économique Européen ou un ressortissant d’un État tiers disposant de l’accès au marché du travail depuis 5 ans minimum. De plus, vous devez être domicilié en Belgique et être à la recherche ou avoir décroché un contrat de travail de minimum 6 mois et à mi-temps minimum dans l’un des 26 autres États membres de l’Union européenne, l’Islande ou la Norvège.

Votre futur employeur pourrait, lui aussi, sous certaines conditions, bénéficier d’une aide financière dans le cadre de votre embauche. Parlez-en avec lui dès votre premier entretien !

Que couvrent les aides TMS ?

Ces aides couvrent :

  • Le déplacement pour un entretien d’embauche : le montant varie en fonction de la distance à parcourir ;
  • L’installation dans un nouveau pays de résidence : dépendamment du pays d’installation choisi, le montant oscille entre 700€ et 1400€. Les membres de votre ménage s’installant avec vous à l’étranger peuvent aussi bénéficier d’une aide, mais le programme ne prévoit pas d’aide à la recherche de logement ;
  • Le suivi des cours de langue en lien avec votre projet de mobilité : remboursement des frais d’inscription allant jusqu’à 2000€ maximum, après avoir suivi les cours ;
  • La reconnaissance des qualifications professionnelles et des diplômes : remboursement des frais administratifs allant jusqu’à 400 € après les démarches.
  • L’indemnité complémentaire d’entretien/de déménagement : pour les participants présentant un handicap et/ou pour les participants issus de milieux défavorisés. Cette aide financière s’ajoute à l’indemnité d’entretien/de déménagement et peut aller jusqu’à 550€.
  • L’indemnité de substance uniquement pour les stagiaires et les apprentis : indemnité de subsistance d’intégration pouvant aller jusqu’à 660 € par mois (6 mois maximum) pour les stagiaires et les apprentis (les emplois rémunérés ne sont pas éligibles).

Les aides TMS sont-elles cumulables ?

Oui, les aides financières sont cumulables entre elles. Attention cependant : il n’est pas possible d’obtenir une aide financière pour une dépense déjà financée intégralement ou en partie par votre futur employeur. De plus, vous ne pourrez bénéficier du même type d’aide financière déjà accordé.

Comment soumettre une demande et en faire le suivi ?

Vous devez introduire votre demande d’aide avant votre départ à l'étranger et le plus tôt possible avant le début de l’activité pour laquelle l’aide financière est sollicitée (exemple : avant votre départ pour l’entretien d’embauche, avant votre départ pour débuter votre contrat de travail, avant le début des cours de langue, etc.).

Pour introduire la demande, vous devez créer votre profil en ligne au plus vite sur la plateforme du programme TMS. Une fois enregistré, remplissez le formulaire de contact sur le site pour être mis en relation directe avec un conseiller EURES TMS qui prendra en charge votre demande.

Attention : Actiris n’est pas en charge de l’octroi de ces aides ou du suivi des dossiers. Tout renseignement, demande de financement TMS ou suivi de dossier ne pourra se faire que via la plateforme du programme.

En savoir plus : https://www.actiris.brussels/fr/citoyens/travailler-en-dehors-de-bruxelles/tms-des-aides-financieres-pour-travailler-en-europe/

 MAJ 2024

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Avant de partir travailler à l'étranger, vous aurez une série de démarches administratives à effectuer.

Visa/Passeport

Voir Inventaire des choses à faire avant de partir

Titre de séjour

Pour pouvoir travailler à l’étranger, vous aurez peut-être besoin d’un titre de séjour.

Europe

Les ressortissants européens et personnes ayant une autorisation de séjour d’un pays de l’EEE ont la possibilité de circuler librement d’un pays européen à l’autre. Cela leur permet de ne pas avoir forcément besoin d’un titre de séjour dans le pays dans lequel ils se rendent pour travailler.

Les étrangers hors EEE ayant un titre de séjour obtenu dans un pays européen doivent se renseigner auprès des autorités compétentes du pays dans lequel ils désirent travailler pour savoir s’ils peuvent séjourner dans le pays et s’ils doivent faire des démarches supplémentaires pour obtenir une carte d’identité étrangère ou tous autres documents. 

Cependant, il est toujours préférable de vous renseigner avant votre départ si vous désirez partir à long terme.

Hors Europe

Si vous désirez travailler dans un pays hors de l’EEE, vous devrez obtenir un titre de séjour de la part du pays dans lequel vous allez travailler.

La législation étant différente d’un pays à un autre, renseignez-vous auprès de l’ambassade ou du consulat du pays ou des administrations compétentes dans le pays, la ville où vous vous rendez.

Autorisation de travail/Permis de travail

Europe

Les ressortissants européens d’un pays membre de l’EEE n’ont pas besoin d’une autorisation de travail pour travailler dans un autre pays de l’EEE.

Les étrangers hors EEE ayant un titre de séjour obtenu dans un pays européen doivent se renseigner auprès des autorités compétentes dans le pays dans lequel ils se rendent pour savoir s’ils peuvent y travailler.

Hors Europe 

Si vous désirez travailler dans un pays hors de l’EEE, vous devrez obtenir un permis de travail de la part du pays dans lequel vous allez travailler.

La législation étant différente d’un pays à un autre, renseignez-vous auprès de l’ambassade ou du consulat du pays ou des administrations compétentes dans le pays, la ville où vous vous rendez.

Compte en banque

Pour recevoir votre salaire, vous devrez ouvrir un compte en banque dans le pays dans lequel vous serez. Adressez-vous aux banques afin de savoir de quels documents vous aurez besoin pour ouvrir votre compte.

D'autres aspects pratiques sont à prendre en compte avant votre voyage : voir Inventaire des choses à faire avant de partir

Assurance voyage

L’assurance voyage non-obligatoire, mais permet de vous couvrir contre des incidents qui peuvent survenir avant et pendant le voyage.
La Russie et Cuba exigent toutefois une attestation d’assurance santé/rapatriement à l’étranger pour l’obtention d’un visa de séjour.
Avant de prendre une assurance voyage, assurez-vous de ne pas déjà être couvert par l’organisme avec lequel vous partez ou par votre mutuelle ou autre assurance en soins de santé.

Une assurance voyage comprend en général :

  • L’assistance aux personnes (maladies, accidents, décès ;
  • L’annulation de voyage dans certaines circonstances ( maladie, accident de voiture pendant les vacances, seconde session, décès d’un membre de la famille proche, etc.) ;
  • L’assistance aux bagages ( en cas de vol, de perte ou de dégâts aux bagages) ;
  • La protection juridique (assistance juridique et intervention en cas de frais judiciaires).

MAJ 2024

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Vous avez envie de découvrir d’autres horizons en travaillant tout en contribuant à un projet solidaire ?

C’est réalisable grâce à la coopération au développement, qui vise principalement à construire des partenariats avec des acteurs locaux pour renforcer les pays du Sud dans divers secteurs (santé, environnement, agriculture, droits humains, ...). Elle apporte également une aide humanitaire dans des situations de crise.

La coopération au développement permet également à de jeunes coopérants de développer des compétences complémentaires dans le cadre d’une aide humanitaire.

En Belgique, c’est la Direction Générale de la Coopération au Développement et Aide humanitaire (DGD), qui gère le développement des projets de coopération. Enabel (Agence belge de développement) est responsable de la mise en œuvre et de l'exécution de la coopération directe belge.

Quelles ONG ? Quelles institutions ?

Il existe trois types de coopération au développement : la coopération non-gouvernementale (indirecte), gouvernementale (directe) et multilatérale. Cela permet aux coopérants de pouvoir travailler dans différents secteurs d’activité.

La coopération non gouvernementale ou bilatérale indirecte

Programmes ou projets dans un pays partenaire, financés ou cofinancés par l'Etat belge sur la base d'une convention avec un tiers, qui répond de l'exécution du projet ou du programme. Ce type de coopération est organisée par les ONG ou autres (Coopération universitaire, institutions scientifiques). Elles mettent en place des projets qu’elles réalisent et coordonnent elle-mêmes et sont soutenues par l’Etat.

La coopération gouvernementale ou bilatérale directe 

Programmes ou projets dans un pays partenaire, financés ou cofinancés par l'Etat belge sur la base d'une convention entre les deux pays.

La coopération multilatérale 

Programmes ou projets financés par l'Etat belge et exécutés par une organisation internationale et des contributions belges à des organisations internationales pour leurs programmes ou projets de développement.
Ces deux derniers types de coopération sont organisés par les institutions internationales, européennes, fédérales, communautaires ou régionales. Elles exécutent des missions, des projets au nom des états, ou organismes internationaux qu’elles représentent.

Devenir coopérant

Devenir coopérant n’est pas la même chose que d’être bénévole/volontaire au sein d’une association ou d’une ONG. Etre coopérant au développement vous permet d’avoir un statut social. Les coopérants sont pour la plupart des personnes ayant des compétences ou une expérience professionnelle pouvant aider à soutenir, à former dans les pays du sud.

Il existe des études et formations dédiées à la coopération internationale (bachelier en coopération internationale et divers master). D’autres cursus peuvent également y mener : les études d'ingénieur, d'économie ou d’expert en gestion de budget ; les études dans le domaine médical (médecin spécialisé ou généraliste, infirmier(ère), kinésithérapeute, pharmacien(ne), nutritionniste...) ; l’agronomie ; l’enseignement ; le droit... Des  diplômés en sciences politiques, sciences de l'éducation, sciences du travail sont également recherchés.

Une bonne connaissance d’une ou de plusieurs langues étrangères (anglais, espagnol, portugais...) est un atout considérable car la plupart des postes de coopérants sont dans les pays de langue latine, en Afrique ou en Asie.

Comment se préparer ou avoir une première expérience ?

Il existe des formations universitaires, mais aussi des formations courtes sur la coopération au développement qui permettent, notamment, de mieux connaître les réalités politiques, sociales, économiques et culturelles des pays du Sud.

Quinoa propose à toute personne de s’impliquer bénévolement dans des actions solidaires, en Amérique latine, en Afrique et en Asie, à travers ses projets internationaux.

Pour les jeunes de moins de 31 ans, le Programme Junior offre la possibilité d’acquérir une première expérience professionnelle dans le secteur de la coopération au développement sur le terrain.

Jeune demandeur d’emploi et coopérant

Il est possible pour les jeunes demandeurs d’emploi d’avoir une première expérience de 4 à 12 mois en tant que coopérant jeune demandeur d'emploi (CJDE). Le jeune est amené à suivre un programme ou un projet, mis en place par une ONG agréée ou par Enabel dans un pays reconnu comme en voie de développement par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

Conditions

En tant que jeune demandeur d’emploi, vous devrez tout d’abord introduire une demande de dispense auprès de l’ONEM.

Pour cela, vous devez :

  • Etre chômeur complet indemnisé et percevoir des allocations d’insertion (ce sont les allocations perçues après les études une fois avoir effectué un stage d’insertion professionnelle de 1 an auprès d’ACTIRIS, du FOREM, de l’ADG et du VDAB) ;
  • Conclure une convention d'envoi pour un projet déterminé avec l'ONG de votre choix. « L'activité doit être effectuée dans le cadre : soit d'une convention acceptée par le Ministre de l'Emploi et du Travail ; soit d'un projet de coopération au développement qui a été proposé par une ONG de coopération au développement reconnue par le Ministre responsable et qui a été agréé par ce même Ministre. » 
    Plus d'infos sur : www.onem.be ;
  • Compléter le formulaire C97C disponible sur le site de l’ONEM, le formulaire doit également être complété par l'ONG

Bien avant votre départ, vous devrez introduire auprès de l’ONEM le formulaire de demande de dispense par l’intermédiaire de l’organisme de payement de vos allocations d’insertion (CAPAC ou votre syndicat).

La dispense vous permettra de :

  • Pouvoir refuser tous les emplois proposés durant cette période
  • Pouvoir bénéficier de vos allocations d’insertion durant toute la période (tant que vous restez domicilié en Belgique)
  • Ne plus être inscrit comme demandeur d’emploi
  • Ne plus être obligé d’être disponible sur le marché de l’emploi
  • Ne plus avoir à remettre la carte de contrôle tous les mois
  • Ne plus devoir résider en Belgique pendant cette période

Si la réponse à votre demande est négative, vous pourrez introduire un recours par requête écrite dans les 3 mois auprès du Tribunal du Travail.

Au retour

Vous devrez vous présenter auprès de votre organisme de paiement qui vous délivrera une nouvelle carte de contrôle et vous réinscrire comme demandeur d’emploi dans 8 jours qui suivent votre retour en Belgique. Si votre séjour s’est terminé plus tôt que prévu, vous devez prévenir par une lettre recommandée votre organisme de paiement.

MAJ 2024

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Quelles sont les possibilités pour trouver un emploi dans un autre pays ?

Premièrement, vous devez bien vous renseigner sur les démarches à faire pour pouvoir travailler légalement dans le pays qui vous accueille.

Deuxièmement, préparez-vous en emportant des CV et lettres de motivation rédigés dans la langue du pays où vous allez. N’attendez pas forcément d’être sur place pour chercher le job. Essayez d’avoir des informations sur les secteurs qui engagent le plus dans le pays où vous souhaitez vous rendre. Prenez contact avec les services, entreprises et associations qui vous intéressent et envoyez votre candidature bien avant de partir. Essayez également d’obtenir la liste des métiers en pénurie de main d’œuvre dans le pays pour une éventuelle réorientation professionnelle. Dans la lettre de motivation, il est souvent utile d’expliquer votre motivation et enthousiasme à travailler dans le pays concerné en tant qu’étranger. La présentation d’un CV ne se fait pas de la même manière dans tous les pays, prenez le temps de vous renseigner sur les procédures de sélection, la rédaction des candidatures, sur les entretiens d’embauche avant de vous présenter auprès d’un employeur étranger. Il existe également le CV européen l’Europass, qui pourra vous permettre de présenter votre profil complet et en plusieurs langues. Il est accessible en ligne, après connexion, sur ce site https://europa.eu/eures/portal/jv-se/home?lang=fr.

Troisièmement, travailler dans certains secteurs d’activité exige parfois de très bonnes connaissances linguistiques en fonction du pays dans lequel vous vous trouvez. N’hésitez pas à prendre des cours de langues pour rafraichir vos connaissances ou apprendre les bases avant votre départ. Vous pourrez évaluer votre niveau de connaissances de la langue avec différents tests de langue qui existent.

N’oubliez pas de conclure un contrat écrit. Cela vous permettra notamment d’être certain de recevoir un salaire et d’être couvert par l’assurance de l’employeur en cas d’accident.
Certaines associations professionnelles ou chambres de commerce peuvent vous informer sur le marché du travail dans le pays où vous souhaitez travailler, ou vous donner les coordonnées d’une association similaire dans ce pays.

Certains secteurs sont à privilégier pour trouver un emploi à l’étranger :

  • L’agriculture (secteur qui demande beaucoup de main-d’œuvre. Les fermes et coopératives proposent du travail saisonnier. Vous pouvez prospecter sur le terrain, directement dans les exploitations agricoles, sur les marchés, auprès de l’ambassade du pays qui vous intéresse ou sur internet) ;
  • Le tourisme et la restauration (les hôtels, campings, centres de vacances, restaurants, cafés, parcs d’attractions… ont toujours besoin de personnel, surtout aux périodes de vacances. Ici, avoir le sens de l’accueil, du dialogue et du service est indispensable. Beaucoup de jobs d’animateurs sont offerts, avoir un diplôme d’animateur est donc un avantage. De même, posséder un brevet de secouriste est utile. Connaître la langue du pays est évidemment indispensable. Vous pouvez trouver de nombreuses adresses dans les offices de tourisme des pays concernés) ;
  •  La vente (des boutiques qui doivent remplacer leur personnel en vacances aux festivals qui engagent ponctuellement en passant par la vente de glaces sur la plage, la palette est vaste) ;
  • Assurances (les sociétés d’assurance qui proposent des contrats d’assistance engagent souvent du personnel supplémentaire durant les vacances pour coordonner les opérations entre l’assuré en difficulté et les différents intervenants) ;
  • Construction ;
  • Environnement ;
  • Enseignement ;
  • Immobilier et services liés ;
  • Industries du pétrole ou du gaz ;
  • Secteur des nouvelles technologies (informatique-internet-réseau) ;
  • Secteur de la santé (infirmiers, médecins, anesthésistes…) ;
  • Transport ;
  •  …

Le réseau EURES (portail européen sur la mobilité de l'emploi) est l’un des premiers outils pouvant vous aider à trouver un emploi en Europe.

Sur leur site internet vous trouverez des offres d’emploi, conseils, formations… https://ec.europa.eu/eures/home.jsp?lang=fr

Vous pouvez également trouver de nombreuses offres d’emploi, en Europe et en dehors de l’Europe, sur le site d’Actiris : https://www.actiris.brussels/fr/citoyens/travailler-en-dehors-de-bruxelles/travailler-en-europe & https://www.actiris.brussels/fr/citoyens/travailler-en-dehors-de-bruxelles/travailler-en-dehors-de-l-europe

Le site internet de la Cité des métiers vous propose notamment un service de conseillers en mobilité afin de vous aider à trouver un emploi à l'étranger : https://www.citedesmetiers.brussels/fr/en-recherche-d-emploi/bouger-entre-regions-ou-a-l-etranger/

Autres sites utiles :

Enfin, certains organismes payants peuvent t'aider dans les démarches pour trouver un job à l'étranger :

 MAJ 2024

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Mon diplôme est-il suffisant ? Faut-il que je reprenne des études à l'étranger pour travailler ? Ai-je suffisamment d’expérience pour être engagé(e) ? Ce sont les questions récurrentes que l’on se pose lorsqu’on décide de franchir le pas pour travailler dans un autre pays.

Plusieurs services peuvent vous aider à savoir si votre diplôme et/ou si votre expérience professionnelle sont suffisants pour un poste. Des organismes ont mis en place différents outils expliquant et comparant les diplômes de plusieurs pays européens et du monde.

CEC – CADRE EUROPÉEN DES CERTIFICATIONS

https://europa.eu/europass/fr/european-qualifications-framework-eqf

Site internet mis en place en 2008 par la Commission Européenne qui a pour objectif de faciliter la compréhension des différents systèmes éducatifs européens.

Le CEC comprend 8 niveaux. Il permet de comprendre et comparer les différents certificats, ainsi que faciliter la reconnaissance des diplômes. Les systèmes de certification des différents pays européens pourront y faire référence sur leurs certificats.

EUROPASS

https://europa.eu/europass/fr

Connu comme étant le CV européen, l’Europass reprend d’une manière plus complète que le CV habituel et la lettre de motivation, les compétences professionnelles et qualifications du travailleur. Des documents justificatifs numériques tels que des activités suivies, notes obtenues, évaluations de projets, acquis, habilitations professionnelles, qualifications  peuvent y être joints.

L’Europass Mobilité est un document essentiel à joindre si vous avez eu la possibilité de suivre et d’acquérir des nouvelles expériences dans un autre pays européen (stage dans une entreprise, échanges scolaires, immersions linguistiques…).

YOUTHPASS

https://www.youthpass.eu/en/youthpass/

Outil créé par la Commission européenne et permettant la reconnaissance de l’expérience non formelle acquise par une personne au cours d’un projet.

Après avoir participé à l'un des programmes mis en place par le Corps européen de solidarité ou par Erasmus+ ( Echanges de jeunes, soit les mobilités des animateurs et responsables jeunesse ), elle obtiendra ce Youthpass.

NARIC – CENTRE NATIONAL D’INFORMATION SUR LA RECONNAISSANCE ACADÉMIQUE DE DIPLÔMES

http://www.enic-naric.net/index.aspx

Le centre NARIC-ENIC donne des informations sur la reconnaissance des diplômes obtenus dans l’EEE et sur les procédures d’équivalence dans différents pays (européens et non européens dont l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et les USA). Ce centre est, par conséquent, un atout essentiel dans la reconnaissance des qualifications.

ALTE - THE ASSOCIATION OF LANGUAGE TESTERS IN EUROPE

http://www.alte.org/

Organisation regroupant 33 institutions internationales qui créée des tests et examens dans 25 langues.

L'ALTE évalue les compétences linguistiques grâce à un système de test informatique qu’elle a mis en place. Il promeut l’apprentissage des langues.

BASE DE DONNÉES "PROFESSIONS RÈGLEMENTÉES" DE LA COMMISSION EUROPÉENNE

http://ec.europa.eu/growth/tools-databases/regprof/

Créé par la Commission Européenne, ce site reprend la liste des professions règlementées dans les pays européens. Ces professions règlementées sont des professions que l’on ne peut pas exercer sans avoir une qualification professionnelle.

EUROPEAN CREDIT SYSTEM FOR VOCATIONAL EDUCATION & TRAINING (ECVET)

https://www.erasmusplus-fr.be/menu-expert/plateformes-et-outils/ecvet/

Ce système de validation des compétences a été mis en place par la Commission Européenne afin de permettre une plus grande mobilité des travailleurs européens.

MAJ 2024

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