Languages & Travel, ILA, Cosmolingua, LSI, CLL, Intaco, Château de Velm, STS, etc…ont choisi de ne plus être opérateur agréé pour le Plan Marshall, pour l’année académique 2017-2018. D’autres organismes continuent à travailler dans le cadre des bourses du Plan Marshall aussi par peur de pertes financières trop importantes. Pour rappel, les bourses Plan Marshall ne sont accessibles qu’aux rhétoriciens domiciliés en Wallonie.
Voici les raisons qui ont incité ces organismes à ne plus être opérateur :

  • Le niveau du montant des bourses : € 2000 seulement par semestre ne permet pas à bon nombre de parents de pouvoir financer un tel séjour qui revient, dans la formule « cours de langues », à une moyenne de € 8000 par semestre, la bourse ne représentant que tout au plus 25% dans la majorité des cas. Il ne s’agit plus d’une bourse mais bien d’un chèque cadeau !
  • La complexité des conditions : si vous n’avez pas opté pour le néerlandais en secondaire et / ou que vous n’avez donc pas un niveau A1+ en néerlandais vous ne pourrez pas bénéficier d’une bourse pour l’anglais… à moins de vous inscrire pour un semestre de… néerlandais.  Apprêtez-vous à lire 11 pages de Vade Mecum, la Charte des Parents, la Charte du Participant, etc. 
  • Des formules subsidiées qui n’ont pas de sens : quel est le sens et l’intérêt de faire 1/2 seconde rhéto (alors que vous l’aurez terminée en Belgique) ou une 1/2  1ère année du supérieur qui ne sera sanctionné par aucun diplôme ?  Quel est le sens d’un stage en entreprise de 12 heures seulement par semestre, nouvelle règle imposée depuis l’année académique 2016-2017, pour celles et ceux qui ont choisi de suivre des cours de langues et très difficile à mettre en place tant par les boursiers que par les écoles partenaires, les entreprises étrangères n’étant absolument pas intéressées par des stagiaires pour seulement 12 heures au total
  • Des accréditations non fondées et une filière libre sans recours : le Forem « accrédite » / « agrée » des écoles de langues européennes mais ne précise nulle part sur base de quels critères et autorise une « filière libre » sans aucune garantie de qualité ni surtout de support pour le stagiaire (« Le candidat optant pour une filière libre ne sera pas assisté par le Forem dans l’organisation de son séjour.
  • Des destinations exclues pour des motifs qui n’en sont pas : bye bye l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud depuis l’année académique 2016-2017.Le Forem ressort une étude qui tenterait à démontrer que les Wallons qui s’y seraient rendus seraient moyennement satisfaits de leur expérienceEncore une grosse erreur.  C’est pourtant là que les jeunes se rendent en nombre de plus en plus important et en reviennent conquis.  Grâce notamment au visa vacances travail.  L’Australie est la destination numéro un.

(Source Languages & Travel)